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La commune

Saint-Sauveur (nom officiel), ou Saint-Sauveur-de-Bergerac (nom local), est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle Aquitaine.

En Périgord pourpre et dans Communauté d’Agglomération de Bergerac, la commune de Saint-Sauveur se situe en rive droite de la Dordogne. Au nord, le territoire communal est limité par le Caudeau, un petit affluent de la Dordogne. 

L'altitude maximale, avec 141 mètres, est atteinte en deux endroits, de part et d'autre de la route départementale 32 et du lieu-dit Piquecaillou, 600 mètres au nord et 1 200 mètres au nord-ouest du village de Saint-Sauveur.

Le village de Saint-Sauveur, traversé par la route départementale (RD) 21, est situé à huit kilomètres à l'est-nord-est de Bergerac et douze kilomètres à l'ouest-nord-ouest de Lalinde.

Saint-Sauveur est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses.

L'occupation des sols de la commune est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels. La répartition détaillée est la suivante : forêts (50,8 %), prairies (17,8 %), zones agricoles hétérogènes (13,3 %), zones urbanisées (10,3 %), terres arables (4,9 %).

Un Plan de Prévention Risque Inondations (PPRI) a été approuvé en 2015 pour le Caudeau et ses rives, impactant la commune bordée par ce cours d'eau au nord.

Bien que le nom officiel de la commune soit Saint-Sauveur, elle porte localement le nom de Saint Sauveur de Bergerac, comme le prouvent les panneaux routiers du bourg et le site internet du Pays du Grand Bergeracois, du fait de la proximité de Bergerac et à cause de l'homonymie avec Saint-Sauveur-Lalande (anciennement appelée Saint-Sauveur), située dans le même département, à trente kilomètres au nord-ouest, à vol d'oiseau.

La population de la commune est d’environ 850 habitants au dernier recensement. Quinze conseillers municipaux ont été élus en 2020.

Depuis 2004, le Conseil National de Villes et Villages Fleuris de France a attribué une fleur à la commune.

Les habitants de Saint-Sauveur se nomment les Salvadoriens.

En 2012, Saint-Sauveur est organisée en regroupement pédagogique intercommunal(RPI) avec la commune de Lamonzie-Montastruc au niveau des classes de maternelle et de primaire. La commune assure les classes de cours élémentaire et de cours moyen, les classes de maternelle et de cours préparatoire s'effectuant à Lamonzie-Montastruc.

La commune de Saint-Sauveur est l'une des quatre communes (avec Bergerac, Creysse et Lembras) où est cultivé le vignoble qui produit l’AOC Pécharmant.

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La première mention écrite connue du village remonte au XVIe siècle sous la forme latine Sanctus Salvator de la Mongia, se référant au village proche de La Mongie, situé au nord. Au XVIIIe siècle apparaît le nom de Saint-Sauveur de Clairans, par rapport à Clairans, à l'est. En occitan, la commune porte le nom de Sent Salvador.

Lieux et monuments :

Château de Biran, XVIIe siècle

Château de Grateloup, XVIIIe et XIXe siècles, inscrit aux monuments historiques (Les façades et les toitures du château et du châtelet d'entrée sont inscrits depuis le 24 mars 1997. Le site comprenant le château et ses abords a été inscrit le 24 mars 1973).

 

Chartreuse des Bourdies

 

Église Transfiguration de Notre-Seigneur, de style néogothique

 

Tombe de Maine de Biran

Patrimoine naturel :

La forêt de Liorac, à l'est du territoire communal.

La commune présente deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.à la pointe nord-est du territoire communal, sur environ 75 hectares, une ZNIEFF de type II : la forêt de Liorac, refuge de la grande faune.

Sur 37 hectares au nord de la route départementale 32, entre les lieux-dits le Fournicou et les Grands Bois, une ZNIEFF de type I : la station botanique du Fournicou, site sur lequel se rencontre une fougère plutôt endémique des zones montagnardes, le polystic à aiguillons (Polystichum aculeatum).

Par ailleurs, le château de Grateloup et ses environs représentent sur plus de 12 hectares, un site inscrit.

Personnalités liées à la commune :

Famille Gontier de Biran, dont Maine de Biran (1766-1824), philosophe, qui vécut en partie au château de Grateloup.

Henri Sicard (1914-1992), homme politique français, né à Saint-Sauveur. Député de la Dordogne de 1958 à 1962 ; maire de Bergerac, de 1959 à 1967 ; maire de Loubejac, de 1977 à 1983.

Le philosophe MAINE DE BIRAN

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Marie François Pierre GONTHIER de BIRAN est né le 29 novembre 1766, 39 rue Sainte Catherine à Bergerac (une plaque est apposée sur la façade de l’immeuble).

Vers sa vingtième année, il ajoute à son nom celui de « Maine ». Ce nom provient d’une terre jointe à la propriété de Biran et devient plus connu sous le nom de « Maine de Biran ».

 

Maine de Biran fait ses études à Périgueux puis s’oriente vers la carrière des Armes à Bergerac.

  • En 1784 (à 18 ans) il entre dans les gardes du corps du roi Louis XVI.

  • Le 25 floréal an III (14 mai 1795) il est nommé administrateur de la Dordogne.

  • Le 21 septembre 1795 il épouse Marie Louise FOURNIER du FARDEUIL. Elle meurt le 23 octobre 1803.

  • Le 24 germinal an V (13 avril 1797) il fut envoyé au Conseil des Cinq Cents.

  • Le 22 ventôse VIII (13 mars 1805) il occupe le poste de Conseiller de Préfecture.

  • Du 31 janvier 1806 au 24 juillet 1811, il fût sous- préfet de Bergerac.

  • En 1809 il fût élu député.

  • Le 5 mars 1814, il fut décoré de la légion d’honneur.

  • Le 3 mai 1814 il épouse en secondes noces Louise Anne FAVAREILHES de la COUSTETE. Elle meurt en 1855.

  • En 1824 il entre dans les gardes de corps du roi Louis XVIII.

  • Le 20 juillet 1824 il mourut à son domicile à Paris. Son corps fut déposé au cimetière du Père Lachaise à Paris.

  • En avril 1866 son corps fut exhumé et transporté au cimetière de Saint Sauveur près des restes de sa première femme.

De son premier mariage, MAINE de BIRAN eut 3 enfants donc François Félix né en 1795 qui fut maire de Saint Sauveur de 1826 à 1831 et de 1837 à 1838.

 

De son second mariage il n’a pas eu d’enfant.

 

  • En 1954, un nouveau cimetière fut ouvert au lieu-dit « Terrefort » et les tombes du vieux cimetière furent transférées à l’exception de celle du philosophe Maine de Biran.

  • Le 17 février 1963, le maire informe le conseil municipal que la Chambre de Commerce de Bergerac propose de faire don à la commune de Saint Sauveur d’un monument avec médaillon à la mémoire de Maine de Biran. Ce monument est installé face aux clocher de l’église de Saint Sauveur.

 

Après son premier mariage, le couple résida au manoir de « Grateloup », commune de Saint Sauveur, hérité de sa mère .

Ses obsèques eurent lieu le 22 juillet 1866 à l’église de Saint Thomas d’Aquin à Paris. Le convoi était escorté par divers détachements des troupes de garnison de Paris où il reçut les honneurs militaires.

En mémoire de Maine de Biran

À Bergerac

Rue Valette, un établissement scolaire porte  le nom

de « Lycée Maine de Biran »

Une voie routière porte le nom de « Boulevard Maine de Biran ».

À Saint-Sauveur-de-Bergerac

lors de la dénomination des impasses, chemins et routes,

la RD 21 traversant Saint-Sauveur a été baptisée

« Route  Maine de Biran ».

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