L'église
L’église de Saint-Sauveur-de-Bergerac s’appelle Église de la Transfiguration de Notre-Seigneur. C’est un édifice néogothique.
Soucieuse de la sauvegarde de ce patrimoine, la municipalité a lancé un programme de rénovation en 2020.
Déroulement des travaux de rénovation
Phase 1: Travaux concernant :
- La Nef: (Partie comprise entre le portail et le chœur) sur une hauteur atteignant la corniche périphérique.
- Le chevet: (partie qui se trouve à la tête de la Nef) sur la totalité de sa hauteur.
- La porte: (ouverture aménagée de l’église) sur la totalité de la hauteur.
- Les fonds baptismaux
Nature des travaux:
- Piquetages des murs, travaux préparatoire à la réalisation du jointoiement des pierres.
- Enlèvement de l’ensemble des gravats.
- Jointoiement des murs avec matériaux approprié.
- Sablage de l’ensemble.
Phase 2: Travaux concernant :
- Le transept : (nefs transversales qui coupe la nef principale en lui donnant une forme de croix )
- Le sol de l’ensemble de l’église.
Nature des travaux:
- Piquetages des murs, travaux préparatoire à la réalisation du jointoiement des pierres.
- Enlèvement de l’ensemble des gravats.
- Jointoiement des murs avec matériaux approprié.
- Sablage de l’ensemble.
- Sablage des tomettes du sol souillées par de l’ancien ciment lors de travaux antérieurs.
Montant des travaux réalisés par l’entreprise Eric LALANNE :
Première phase: 24475,00 euros
Seconde phase: 21744,47 euros
Sablage des tomettes : 935,00 euros
Des subventions du Conseil Départemental ainsi que de la Communauté d'Agglomération Bergeracoise ont été allouées.
Des petits travaux complémentaires ont été réalisés par l’agent de la commune. Le nettoyage a été effectué par des élus et des bénévoles Salvadoriens.
Apparition à Madeleine (Noli me tangere)
Original de l'oeuvre, exposé au Musée du Louvre (Paris)
La rénovation a permis la mise en valeur d’un tableau présent dans l’église. Cette œuvre est une copie de la seconde moitié du 19e siècle d'un célèbre tableau d'Eustache Le Sueur (1616-1655), peint dans les années 1650 pour l'autel de la chapelle de la Madeleine en l'église des Chartreux de Paris (Paris, musée du Louvre, Inv. 8 018). Ce tableau fameux a été souvent copié au 19e siècle.
Le tableau représente la scène de l'apparition du Christ ressuscité à Marie de Magdala le dimanche de Pâques, lorsqu'il lui aurait dit cette phrase transcrite par saint Jérôme dans la Vulgate (Évangile selon saint Jean, chapitre 20, versets 11 à 18) : Noli me tangere (ne me touche pas, ou ne me retiens pas).